Après l'annulation de l'événement l'an dernier, la sécurité sera très importante pour cette 40ème édition des 24 Heures Vélo de Louvain-la-Neuve, entre mercredi et jeudi. La police verra ses effectifs renforcés pendant l'événement : une centaine d'hommes supplémentaires. Le site, quant à lui, sera divisé en zones bien distinctes et sécurisées.
Ne prenez pas de sacs à dos !
"On aura deux zones. Une grande d'animation avec 8 contrôles sur le pourtour qui auront pour but de fouiller les sacs et puis à l'intérieur, 3 sous-zones de concerts où les sacs seront strictement interdits et où une fouille plus approfondie sera effectuée", détaille Antoine Vandamme, le président du CSE Animations. Si vous portez un sac, vous ne pourrez tout simplement pas accéder aux concerts. Les bouteilles et les canettes seront aussi interdits sur le site. Pas question non plus de consommer d'alcool fort. Seule la bière sera autorisée, servie dans des gobelets réutilisables. Pour faire régner l'ordre, "nous serons 400 policiers durant l'événement, soit une centaine de plus que lors de la dernière édition. Parmi les effectifs, 300 seront détachés du fédéral", avertit Maurice Levêque, le chef de corps de la police d'Ottignies-Louvain-la-Neuve. Ajoutez à cela 160 secouristes qui s'occuperont des personnes trop alcoolisées et qui soigneront les blessures occasionnées pendant la course.
La fête avant tout
Le dispositif aura un but : que tout se passe au mieux pour que tout le monde puisse profiter de la fête. Car l'essence même des 24 Heures Vélo reste la course et les animations. 80 vélos participeront, dans les différentes catégories. Départ et arrivée seront organisés sur la Grand Place mais le reste du parcours ne traversera pas les zones de concert. Et bien évidemment, de nombreux animations sont programmées : des concerts avec Cascada en tête d'affiche, un village des enfants et un autre pour les ados, une fête des voisins et des stands de prévention. Tout cela a évidemment un coût : 165 000 euros, soit un budget plus important qu'en 2015. Il a été constitué grâce, notamment, à des subsides régionaux et provinciaux. Mais à terme, le CSE Animations devra trouver des solutions pour pérenniser l'événement au niveau financier.
François Namur - Images : Patrick Lemmens