C'est le dossier du moment ! Les intercommunales sont scrutées dans les moindres détails. Preuve encore ce vendredi avec l'article dans le quotidien L'Avenir qui s'intéresse à l'intercommunale Sedifin et sa filiale EBW pour Energie Brabant wallon. Un article de presse qui sème le doute sur le mandat rémunéré du président d'EBW Vincent Scourneau et sur le fonctionnement de cette filiale. Une de nos équipes a voulu en savoir plus.
Quid d'Energie BW ?
EBW, d'abord, qu'est-ce que c'est ? Il s'agit d'une structure développée par les pouvoirs locaux du Brabant wallon pour promouvoir le développement durable au sein de la Jeune province. C'est une filiale de l'intecommunale Sedifin.
Sedifin est présidée par Florence Reuter et est active dans le secteur du gaz et de l'électricité. Sa filiale EBW a été créée pour s'occuper de projets concernant les énergies renouvelables. Elle est présidée par Vincent Scourneau. Elle soutient ainsi des entreprises du secteur de l'énergie qui démarrent ou qui ne sont pas soutenues par ailleurs. Le but : soutenir des projets porteurs et ambitieux mais qui n'aboutissent pas toujours.
Conséquences : les investissement financiers peuvent être perdus si le projet n'atteint pas la commercialisation. C'est ce qui est arrivé avec Xylowatt par exemple. EBW a longtemps investit dans ce projet mais la commercialisation du produit n'est pas arrivé à hauteur des espérances. C'est ce qui s'appelle du capital à risque.
Les responsables d'EBW ne disent pas le contraire. Ils sont aussi très clairs quant à leurs rémunérations. Un administrateur touche pour chaque réunion (à savoir 7 à 8 par an) la somme de 123 euros brut.
Vincent Scourneau transparent
Quant au président Vincent Scourneau, il se voit rémunérer à hauteur de près de 500 euros net par mois. Il a répondu à notre interview aujourd'hui en toute transparence.
Mathieu Baugniet - Reportage : Caroline Leboutte et Samuel Francis.