Les autorités communales de Grez-Doiceau ont présenté leur budget 2017 lors du conseil communal de ce mardi soir. Les subsides se faisant plus rares, la majorité en place dit avoir fait preuve de créativité.
Pas trop d'impact sur le citoyen
Les frais de fonctionnement ont ainsi été réduits de 7%. "Nous avons fait beaucoup d'investissements dans les économies d'énergie. Nous avons acheté du nouveau matériel qui consomme moins et nécessite moins d'entretien. Et puis, nous réorganisons le travail tout en maintenant l'emploi", explique la Députée-Bourgmestre Sybille de Coster-Bauchau. Mais le niveau de taxe n'a pas été trop impacté : à part la taxe immondices revue à la hausse (compensée en partie par des sacs poubelles distribués aux ménages), l'IPP et le précompte immobilier sont inchangés.
Investissements planifiés et à venir
Ce qui n'empêche pas la bourgmestre Sybille de Coster-Bauchau de vouloir une année 2017 pleine de concrétisation. La majorité communale prévoit 4 millions et demi d'euros d'investissements. Sont prévus l'aménagement de pistes cyclables, de passages pour piétons sur la N25 et d'une maison rurale à Grez centre, sans oublier la transformation de la cure de Pécrot et des rénovations d'écoles et d'églises. Et puis, plusieurs projets très importants sont en bonne voie actuellement : celui de la crèche de Gastuche, de l'académie de musique et des arts de la parole et surtout du nouveau Home Renard qui vient de recevoir son permis d'urbanisme. Ces différents dossiers n'ont pas encore été inclus dans ce budget 2017 et devront y être ajoutés en cas de promesses fermes de subsides.
Priorité : la sécurité
Si le patrimoine représente une part importante du budget grézien, l'une des plus grandes priorités, c'est la sécurité : "plus de 5% d'augmentation encore cette année pour arriver à 1,33 million d'euros de transfert pour la zone de police. Sans oublier un montant important investi dans la zone de secours, grâce à l'apport de la Province", précise la Députée-Bourgmestre.
"Beaucoup de vent" pour l'opposition
Ce budget n'est pourtant pas du goût de certains dans l'opposition. L'ancien bourgmestre Alain Clabots parle de "continuité affligeante" et n'y voit "aucun projet culturel, sportif et pratiquement rien pour lutter contre les inondations". "Bref", conclut le chef de file de l’opposition grézienne, "un budget sans dynamisme, ordinaire, de routine et surtout beaucoup de vent".
François Namur - Images : Adrien Broze