Après être passé par Liège et Charleroi, Viva for Life posera son célèbre cube de verre à Nivelles. Depuis cinq ans, ce cube permet d'aider les associations qui luttent contre la précarité infantile.
Un concept qui marche
Pendant six jours et six nuits, trois animateurs radio vont s'enfermer dans un cube de verre où ils ne vont pas pouvoir manger. Un challenge que Sara De Paduwa, animatrice radio, est prête à relever pour une nième fois afin de "récolter de l'argent pour les enfants" rappelle-t-elle. Du 17 au 23 décembre, le cube sera placé sur la Grand Place de Nivelles afin d'animer une émission radio non-stop pendant six jours. A côté de ce cube, de nombreuses animations et concerts prendront place juste avant les fêtes de fin d'année.
Un enfant sur quatre
L'action Viva for Life récolte de l'argent pour des enfants de 0 à 6 ans qui vivent dans une situation de pauvreté. "Il y a une certaine colère de vivre dans un pays, qui fait partie des plus riches du monde, et de devoir constater et partager avec l'ensemble de la population qu'un enfant sur quatre est dans une situation de pauvreté, se révolte Jean-Paul Philippot, administrateur de la RTBF. Il y a des centaines, des milliers d'enfants qui doivent parfois faire le choix entre une nouvelle paire de chaussures ou des soins dentaires."
Contre l'image de la Wallifornie
En accueillant une telle action sur le territoire brabançons wallon, le reste de la Belgique francophone se fera, sans doute, une meilleure opinion du BW. "Nous aimerions montrer une image qui n'est pas forcément celle qui est diffusée. On veut montrer une image positive, une image solidaire, explique Pierre Huart, bourgmestre de Nivelles. C'est important pour Nivelles car nous voulons, à travers cette activité, montrer combien nous sommes accueillants et festifs."
Le 17 décembre marquera le top départ de cette grande aventure. Les trois animateurs qui se prêteront "au jeu" se relayeront pendant 144 heures et animeront donc des émissions durant six jours et six nuits.
Max Zimmermann - Images : Philippe Michaux - Texte : Florence Gusbin