Ils sont habillés de mauve et circulent très souvent dans les rues. Les gardiens de la paix sont souvent mal vus des automobilistes qui reçoivent une redevance sur leur pare-brise lorsqu’ils sont mal garés. Et pourtant, la mission de ces bons hommes mauves ne se limite pas uniquement à sanctionner. Pour découvrir ce métier souvent méconnu, le conseiller communal nivellois, Benoît Giroul s'est mis, le temps d'une journée, dans la peau d'un gardien de la paix.
Les yeux et les oreilles de la commune
"Nous avons reçu, il y a peu, le rapport des sanctions administratives communales pour l'année 2017 et j'ai voulu voir quel travail de fond se cachait derrière" témoigne Benoît Giroul. Et contrairement aux idées reçues, ces gardiens de la paix ne passent par leur journée à attribuer des amendes à chaque voiture mal garée. "Nous sommes les yeux et les oreilles de la commune, nous faisons le lien entre les citoyens et les services compétents comme la police par exemple" explique Déborah Nicaise, gardienne de la paix à Nivelles.
Et sur le terrain, ils sont une dizaine à arpenter les rues de Nivelles chaque jour. "Nous avons principalement trois missions, celle de l'information, de la prévention et de la répression" nous explique-t-on. La répression, les citoyens la connaissent ! Pour ce qui est des autres missions, elles sont malheureusement un peu moins connues... "Nous aidons, chaque matin, les enfants à traverser la rue pour se rendre à l'école, témoigne un des gardiens de la paix. Nous nous rendons, ensuite, dans les différents quartiers de Nivelles. Nous assurons ainsi une présence dissuasive et nous regardons à la propreté et à la sécurité des lieux."
Florence Gusbin - Images : Patrick Lemmens