Depuis ce mercredi, un dépistage massif a été initié pour le personnel soignant et les résidents des maisons de repos. 66.700 tests ont été commandés par l'AViQ (Agence pour une Vie de Qualité en Wallonie) en charge de leur coordination. Face à l'urgence de prendre des mesures en fonction du nombre d'infectés en son sein, le Vignoble recevra ses propres tests.
La semaine passée, deux décès dus au coronavirus ont été constatés au sein de a maison de repos gérée par le CPAS. Des mesures ont immédiatement été prises pour écarter le personnel et les résidents testés positifs mais leur véritable nombre reste inconnu.
Des tests payants pour accélérer le dépistage
Face à l'urgence de la situation et pour prendre les devants sur ces tests supposés se dérouler dans un délai de trois semaines, le président du CPAS a requis un dépistage au sein du Vignoble en ayant recours à des tests payants. Le directeur a frappé les portes de nombreux laboratoires avec insistance et l'un d'entre eux a finalement pu offrir ses services pour la somme de 3.000 euros (une centaine de tests à 30€).
54 tests ont pour le moment été réalisés, 36 d'entre eux ont déjà fourni des résultats et une seule personne positive au COVID-19 a été détectée. En testant l'ensemble de son personnel et des résidents, Pierre Lambrette espère pouvoir isoler les personnes infectées et les traiter équitablement plutôt que de s'en occuper au cas par cas.
Quid des visites?
Les visites dans les maisons de repos seront dorénavant possibles pour une seule personne identifiée et saine. Une mesure que Pierre Lambrette comprend mais qui ne sera pas appliquée tant que l'ensemble des personnes qui circulent dans au Vignoble ne seront pas testées.
Il conviendra alors de décider si oui ou non les visites pourront être rendues possibles selon le nombre de cas et sous quelles conditions. Le CPAS dit oui aux visites mais certainement pas pour tout de suite.
Florentin Franche