Les étudiants de la Haute Ecole Lucia de Brouckère de Jodoigne étaient en grève ce vendredi à partir de 6 heures du matin. Une décision prise ce jeudi après un vote lors d'une assemblée générale.
Comment en est-on arrivé là ?
Les élèves, soutenus par la FEF (Fédération des Etudiants Francophones), dénoncent les conditions dans lesquelles ils doivent suivre leurs études. Dans son communiqué, la FEF évoque des conditions déplorables et de gros problèmes d'infrastructures : "Manque de places conduisant à des salles de cours surpeuplées, absence de Wifi, ou lieux de cours espacés de plusieurs kilomètres sans transport organisé. Les infrastructures électriques de l'implantation, où multiprises s'enchevêtrent, posent aussi question. Tout comme le plafond de la salle de repos qui menace de s'effondrer".
Pour la FEF, la situation découle du sous-financement de l'enseignement supérieur mais aussi de problèmes de gestion de l'établissement. De plus, la situation est difficile pour les étudiants "qui sont pris entre différents feux de pouvoirs organisateurs de cette école" comme l'indique le Président de la Fédération des Étudiants Francophones, Maxime Mori. Différents pouvoirs organisateurs qui pourraient régler la situation mais qui se refilent la patate chaude. Pas la première fois.
Pas la première fois
La Haute Ecole Lucia de Brouckère possède des implantations à Anderlecht et Jodoigne. Elle propose des formations agronomiques, économiques, pédagogiques, techniques et paramédicales. Il y a trois semaines, c'est sur le campus d'Anderlecht qu'un premier mouvement de grève avait débuté.
François Namur - Reportage : Sylvain Guillaume et Dominique Tournay