Pas un bruit, Pas un camion aujourd’hui à l’intérieur de la carrière de Quenast. Devant les grilles, une quinzaine d’employés bloquent pacifiquement l’entrée de leur usine, en soutien à la journée d’action nationale.
Des revendications, mais un climat serein
"On est arrivé plus ou moins vers 4h30 du matin, dans une ambiance bonne enfant", raconte Ruddy Merlevede, délégué CSC de l’usine. Soutenir le mouvement d’action national était très important pour les syndicats de la carrière, car si au sein de l’entreprise, le dialogue social est plutôt bon selon les syndicats, les vrais changements, eux, doivent venir du niveau supérieur. Des changements liés à la pénibilité au travail, par exemple.
Du froid, de la poussière et des vibrations
La pénibilité : un problème criant au sein des carrières. "Il y a le froid, les vibrations, le travail en pause, il y a les conditions poussiéreuses du site...", explique le délégué CSC. Des conditions de plus en plus compliqué à assumer quand l'âge avance. "Il faudrait que les fins de carrières puissent être aménagées", explique Patrick Ophals, délégué CSC lui aussi.
Le point de blocage a été tenu jusque dans l’après-midi La production ne reprendra pas avant demain.
Margaux Guyot - Images : Samuel Francis