La direction russe de sidérurgie NLMK convoque un conseil d'entreprise extraordinaire, ce jeudi matin. Cette convocation fait craindre le pire. Les bruits de couloir parlent de 150 à 200 emplois menacés. Le journal L'Echo parle de 300. Vous l'aurez compris, les chiffres ne sont pas encore confirmés par la direction mais les syndicats redoutent une casse sociale.
Vers une procédure Renault ?
Les résultats financiers ne sont pas bons chez NLMK à Clabecq. Selon la direction russe, la structure actuelle ne permet plus à l'usine d'être compétitive. La convocation d'un conseil d'entreprise extraordinaire fait craindre le pire pour les travailleurs qui sont, actuellement, 580 à travailler à Clabecq.
Après le départ de trois hauts responsables et un arrêt de travail ces derniers mois, la situation est explosive selon un ouvrier qui témoigne anonymement. Les syndicats de leur côté redoutent la casse sociale même si le nombre d'emplois menacés n'est pas encore connu.
Florence Gusbin - Images : Adrien Broze