Le salon de l'Auto ouvrira ces portes le 18 janvier prochain pour la presse, le public pourra fouler les allées de Brussels Expo dès le 19 janvier. Pourtant, les fameuses conditions salons sont déjà affichées depuis plusieurs semaines chez certains concessionnaires, histoire d'attirer la clientèle hors de la période d'affluence engendrée par le salon.
Bye bye diesel, bonjour électrique
Les cartes ont été rebattues en 2018 pour les constructeurs automobiles, la faute à la hausse des accises sur le diesel qui a provoqué une chute de la demande. Chez Renault Motors à Genval, on a bien vu les effets de cette décision politique. Benoît Vinet, responsable commercial du groupe Renault en Brabant wallon, explique qu'en 2018, les ventes étaient de l'ordre "de 70% d'essence et 30% de diesel pour certains modèles alors qu'en 2017 c'était quasiment l'inverse". Le plongeon enregistré profite plus à l'essence qu'à l'électrique. Les moteurs à l'électricité séduisent encore relativement peu. Malgré une gamme électrique parmi les moins onéreuses, Renault n'enregistre que des ventes marginales sur l'année 2018. En revanche, la demande et l'intérêt envers ce nouveau type de voiture est croissant. Pour Benoît Vinet, ce qui manque, c'est d'informations pour les clients.
L'amour du SUV
Si l'attrait du Belge pour le SUV est bien connu depuis quelques années, la tendance s'accentue encore dans le Brabant wallon. Attirés par son "look de baroudeur", comme le décrit Benoît Vinet. D'ordinaire attiré par les modèles familiaux, le Brabançon wallon se tourne vers ces véhicules surélevés que les marques se plaisent à multiplier dans les showrooms.